Tea Time

Cuturi Gallery, Singapour
Solo Show du 11 janvier au 08 février 2025

Cuturi Gallery a le plaisir de présenter Tea Time, une exposition de l’artiste français Gaël Davrinche (né en 1971). Dans cette nouvelle série de peintures, Davrinche invite le spectateur à s’arrêter, à prendre le temps, et à regarder ses œuvres avec un œil renouvelé, pour entreprendre un voyage au-delà de la simple surface du visible. Pour Davrinche, l’essence véritable de son art ne réside pas dans l’évidence immédiate, mais dans les révélations discrètes qui émergent avec le temps et la contemplation.

Par le passé, les sujets de Davrinche étaient plus reconnaissables, souvent liés à Corpus Botanica, une série thématique qu’il a patiemment développée au fil des années pour explorer le monde des plantes, des fleurs et de la nature. Aujourd’hui, ces formes identifiables s’estompent progressivement, offrant au spectateur une plus grande liberté d’interprétation et une rencontre plus intime avec l’œuvre. À travers ce déplacement, Davrinche nous invite à laisser vagabonder notre imagination, à accueillir la rêverie, à interroger les codes de la représentation traditionnelle et à expérimenter la peinture au-delà de son sujet littéral.

Gaël Davrinche est un artiste contemporain dont la pratique s’ancre dans l’histoire et les traditions de la peinture académique tout en explorant sa dimension figurative. Ses peintures florales témoignent autant d’une maîtrise technique affirmée que de la fonction historique de la nature morte – et en particulier des fleurs – comme espace d’évasion et prétexte à l’expression artistique. Les éclats de couleur vibrants et les coups de pinceau expressifs de ses fleurs transmettent une jubilation, une célébration qui résonne autant chez l’artiste que chez le spectateur. Au-delà de leur attrait visuel, ces fleurs reflètent les rythmes de la nature et l’éternel cycle des saisons.

Avec Tea Time, Davrinche poursuit cette exploration, nous invitant à goûter au plaisir inhérent de la peinture. À travers son œuvre, il suggère que le motif floral pourrait être l’emblème idéal de l’art, enraciné dans la nature passionnée du romantisme. Son approche, toutefois, instaure un temps suspendu : un espace de réflexion, une invitation à la rêverie.