« Divisé en plusieurs lots, entre une église évangélique, un studio d’enregistrement ou encore une entreprise de menuiserie, l’ancien tissage avait une surface conséquente », détaille le guide, Nicolas Descamps. Samedi 15 mars après-midi, une des dernières visites de l’office de tourisme de Roubaix, avant la fusion métropolitaine, s’est tenue à l’ancien tissage Fauvarque, en plein cœur du Pile, aujourd’hui devenu les ateliers de Gaël Davrinche et Octopus, fonderie d’art. Pour l’occasion, un groupe d’une vingtaine de curieux s’est vu expliquer cette métamorphose artistique.
« Le large plafond lui offre une luminosité quasi-constante »
Depuis 2021, l’un des lots les plus emblématiques est la propriété de l’artiste peintre à la renommée internationale, Gaël Davrinche. Diplômé de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, son œuvre prolifique se décline principalement sous la forme de peintures ou dessins autour des genres classiques du portrait et de la nature morte, entre tradition et déconstruction.
« Gaël Davrinche a rénové une partie du lieu, souligne le guide. Le large plafond lui offre une luminosité quasi-constante qui facilite son travail d’artiste ». La surface étendue du lieu lui permet également d’être à l’aise dans ce processus. Depuis peu, il a permis au sculpteur fondeur Rémi Couvreur, Octopus, de venir s’installer dans une partie de son atelier. Rémi Couvreur a lui aussi expliqué son processus de fonderie artistique, fruit d’une opposition de la noirceur brute, rugueuse et industrielle, à la finesse finale. Il s’agissait de la dernière visite de la série autour de la métamorphose des usines roubaisiennes.